Les dégâts, provoqués par un événement climatique et/ou un aléa naturel, sont nombreux et variés. Ils vont de la destruction complète du tronçon, à l’obstruction, jusqu’à une dégradation de la qualité d’usage par fissuration, déformation ou orniérage.
- les séismes,
- les glissements de terrain,
- les phénomènes d’érosion,
- les tempêtes,
- les cavités souterraines, etc.
Un exemple fréquemment cité, pour expliquer le besoin de résilience des infrastructures, est celui des catastrophes liées aux séismes. En effet, un séisme engendre en quelques secondes ou minutes des dégâts potentiellement importants et des victimes autour de son épicentre. Les dégâts matériels évoluent peu après l’évènement, tandis que le nombre de victimes peut doubler voire tripler si les accès aux zones impactées, ne sont pas rapidement ré-ouverts aux secours.
Souvent liés à l’infrastructure de transport, les réseaux d’eau, de télécommunications et d’énergie (électricité, gaz) font aussi cruellement défaut après un séisme et les ruptures d’alimentation aggravent la situation. Une catastrophe sanitaire se superpose alors à la catastrophe naturelle. Dans le cas du gaz ou de l’électricité, il peut y avoir en outre des risques d’explosion et d’incendie.