La seconde phase du projet R5G est une mise à l’épreuve de sous-systèmes répondant à des enjeux de mobilité et non plus nécessairement à des problématiques purement techniques. Cette démarche possède plusieurs atouts. Premièrement, la validation d’innovations dans des démonstrateurs thématiques permet d’identifier problèmes de mise en œuvre. Deuxièmement, puisqu’ils répondent à des problématiques de mobilité impliquant davantage de paramètres, l’acceptabilité des solutions envisagées peut être bien mieux évaluée.
Cette étape de développement répond à une logique de soutien à l’innovation routière puisqu’elle rend moins risquée la validation d’innovations de ruptures émergentes. Par ailleurs, un des principaux enjeux de la mise à l’épreuve de l’acceptabilité est d’impliquer les territoires qui seront à terme les principaux maitres d’œuvre. Développer les démonstrateurs en prenant en compte leurs attentes est ainsi le meilleur moyen de s’assurer un déploiement dans le futur. Plus largement, il s’agit de mobiliser l’ensemble de la filière, y compris les pôles de compétitivité et les bailleurs, à travers les IRT et les ITE. Profiter de ce dense tissu d’acteur ne fera qu’accélérer la mise en œuvre d’une route globalement plus acceptable.