Le projet R5G vise à passer d’une approche linéaire de l’innovation, où chaque filière innove dans son domaine, à une approche plus intégrée de coopération entre les acteurs. Le projet R5G assemble et redéfinit les trois éléments de la FOR (lien vers INITIATIVES) pour en démontrer la synergie et proposer une « route acceptable ».
- Ainsi, la « route évolutive » intègre les innovations concernant la conception, la construction et la maintenance décarbonée des routes.
- La « route coopérative » cherche à innover dans les techniques ouvrant à une exploitation routière sûre et intelligente.
- Enfin, la « route à contribution environnementale positive » rassemble les innovations qui concourent à la résilience et à l’adaptation au changement climatique des routes, via notamment l’accroissement de leur efficacité énergétique.
En parallèle, une nouvelle approche système pour concevoir les démonstrateurs thématiques est en cours de définition. Elle permet de considérer la route non plus en objet seulement mais par rapport à ses services et fonctions. Pour parvenir à cet objectif, il est essentiel de croiser l’apport de différents champs disciplinaires, tant en sciences humaines et sociales qu’en sciences de l’ingénieur. Cette méthodologie transversale est rassemblée sous le vocable « route acceptable ».
… en trois phases
Pour introduire des ruptures technologiques dans les infrastructures de mobilité, il convient de procéder par étapes (figure ci-dessous).
- La première étape (2010-2015) vise à tester et à labelliser les innovations concourant à la « route évolutive », à la « route à contribution environnementale positive » et à la « route coopérative ».
- La deuxième étape (2015-2020) ambitionne d’intégrer les innovations labellisées en première étape dans des démonstrateurs R5G thématiques et d’identifier les problèmes de mise en œuvre. Ces démonstrateurs thématiques ne sont plus nécessairement liés à des techniques routières mais répondent chacun à un enjeu de mobilité.
- La troisième étape (à partir de 2020) consistera à coupler l’ensemble des innovations, par fertilisation croisée des démonstrateurs thématiques, de façon à évaluer la synergie entre ces innovations et les enjeux sociétaux en matière de mobilité (C’est à ce troisième niveau que l’on retrouve les chartes d’innovation.